Moscou poursuit le processus de modernisation de ses infrastructures urbaines en construisant son premier métro aérien. Lancé par le président Poutine en novembre 2017, cet ambitieux projet vise à développer un réseau ferroviaire qui fera le tour de Moscou et qui reliera entre elles les anciennes lignes de la capitale russe.La Transmashholding comme fer de lance du projet !Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a fait appel au plus grand constructeur de matériel ferroviaire de Russie : la Transmashholding. Cette entreprise, qui appartient aux non moins connus hommes d'affaires Andrey Bokarev et Iskander Makhmudov, a déjà construit et installé près de 1500 rames dans la capitale russe.
Plus de 100 voitures déjà livrées pour le projet
L'année dernière, La Transmashholding a installé plus d'une dizaine de nouvelles rames aériennes et effectué la livraison de plus de 100 voitures pour le projet actuel, lesquelles sont actuellement opératives et desservent la ligne Lobnia – Odinstovo qui passe par des gares localisées au nord de Moscou.
Des trains sécurisés à la pointe de la technologie
Encadrés par une série de réglementations sécuritaires et répondant à de rigoureuses exigences techniques, les trains du métro aérien atteindront une vitesse de croisière de 120 km/h. Leurs voitures seront équipées d'un Wi-Fi gratuit, de ports USB pour le chargement des portables et d'écrans digitaux qui afficheront des informations sur les lignes en temps réel.
Un projet onéreux mais révolutionnaire
Ce projet de métro aérien, qui se veut l'équivalent moscovite du RER de Paris et dont la date butoir est 2025, vise trois objectifs cruciaux pour le renouvellement du réseau de transports urbains de Moscou : la simplification des trajets au sein de la capitale, le déchargement des lignes anciennes et des autoroutes de sortie de la ville, ainsi que la connexion de 7 villes de banlieue au métro. Tout ceci pour la faramineuse somme de 265 millions d'euros, soit 20 milliards de roubles !
